C’est rare et précieux, car la littérature et la presse sont pleines de contributions ponctuelles, souvent mal construites et trompeuses.

Il se compare à Steve Blank et à mes propres efforts, avec toutefois une seconde caractéristique précieuse. En lisant Benoît Sarazin, tout semble simple et facile. Cela fait de ce livre une œuvre grand public. Et ceux qui innovent savent combien il est difficile de faire simple ! Merci donc à Benoît.

Pour ceux qui voudront le lire, je recommande en particulier la notion d’« innovation de sens », le chapitre sur les communautés d’innovation, et ses réflexions sur les propositions de valeur et les modèles d’affaires.

Je recommande également son site internet, très intéressant.

Benoît Sarazin et moi avons des conceptions très proches. Nos définitions de l’innovation de rupture, notre focalisation sur le bénéfice client (qu’il appelle « proposition de valeur »), notre volonté d’offrir une vision globale, notre utilisation des recherches de nos prédécesseurs, sont identiques. C’est l’essentiel.

Nous avons toutefois quelques différences. Je pense avoir été plus loin sur quatre points :

1. L’accélération de la découverte de la bonne proposition de valeur, qui est l’objectif de la phase 1 de ma méthode, alors que l’on se contente généralement d’un processus informel d’essais et d’erreurs
2. La gestion des résistances (grâce à la phase3 de ma méthode, la valorisation du bénéfice par le client lui-même)
3. L’identification de certaines résistances chez les clients B2B, grâce à une analyse organisationnelle tirée des travaux de H. Mintzberg)
4. Et enfin le coaching des patrons de startup, très souvent nécessaire pour leur permettre de grandir avec leur entreprise.

Je suis évidemment fier de ces innovations, mais je suis tout aussi fier de partager l’essentiel avec quelqu’un comme Benoît Sarazin.