Publié par SEO920076 le

dirigeant enlisé

Comment détecter qu’un dirigeant de startup a besoin d’un coaching

Selon les patrons de fonds de capital-risque que je connais, la moitié de leurs startup voient leur croissance limitée par des défauts d’intelligence émotionnelle de leur dirigeant : beaucoup de patron de startup ont donc besoin d’un coaching.

C’est logique : une startup qui réussit connait une croissance fulgurante. Sa direction doit « grandir en même temps », soit en évoluant dans ses compétences personnelles, soit par des recrutements. 

Les investisseurs, les membres du board, sont en général conscients d’un malaise. Ils ressentent que la société ne se développe pas comme elle devrait, que le projet s’enlise. Ils craignent des pertes financières. Mais ils ne connaissent pas de solution simple, en dehors du remplacement du patron défaillant. Solution toujours risquée, qu’ils ne décident qu’en dernier ressort.

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Or il existe de nombreux cas où un coaching du dirigeant (et parfois de membres du board) peuvent résoudre la difficulté. Comment les reconnaitre ?

Le dirigeant est la personne la moins bien placée pour repérer cette situation. C’est normalement le rôle du conseil d’administration, ou des fonds qui sont au capital.

Comment repérer qu'un patron de startup a besoin d'un coaching

Le symptôme le plus courant est un sentiment de frustration ressenti par certains membres du board. Cette frustration traduit un défaut d’intelligence émotionnelle dans un certain nombre de cas, faciles à reconnaitre. Citons, parmi les plus courants :

  • ·       Un dirigeant qui ne voit pas que sa société perd du terrain, qu’il perd des positions face à la concurrence. Le dirigeant est, selon le board, dans un déni de la réalité ;
  • ·       Le sentiment que le dirigeant manque d’ambition, qu’il refuse des recrutements de haut niveau, qui est frileux face à la croissance ;
  • ·       Une incompréhension entre le board et le dirigeant. La frustration nait quand ils sont incapables de se mettre d’accord sur un diagnostic de la situation, qu’ils ne parviennent plus à communiquer.

Voici quelques citations qui éclaireront cette présentation :

Le déni des problèmes

« Nous sommes passé de la première à la quatrième place de notre marché. C’est normal, les concurrents ne font pas la même chose »

‘C’est vrai, nous avons perdu des parts de marché. Mais nous sommes les meilleurs sur la satisfaction client »

Le refus de recrutements ou d’une forte croissance

« J’ai rencontré de nombreux candidats au poste de directeur des revenus. Aucun n’accepte de travailler comme je le veux »

« Je n’ai trouvé aucun candidat au poste de directeur des opérations qui soit à la fois bon commercial et bon producteur »

L’incompréhension entre board et dirigeant

Premier exemple : « le dirigeant nous cache quelque chose, il refuse que nous interrogions ses collaborateurs (citation d’un actionnaire) » / « le fond veut m’imposer des collaborateurs pour me remplacer ensuite. Ils cherchent à me court-circuiter alors que je suis totalement transparent » (voir l’exemple de XXXX)

Second exemple : « le dirigeant refuse de recruter un directeur commercial de haut niveau (citation d’un actionnaire) » / « il est inutile de recruter un nouveau commercial alors que notre offre est mal définie (citation du dirigeant) »

Troisième exemple : le cas d’une situation de crise, où les membres du board pensent que le dirigeant mésestime la gravité et l’urgence des difficultés.

Comment un coach peut-il résoudre ces difficultés ?

Toutes ces situations ont comme cause un défaut d’intelligence émotionnelle, du dirigeant et/ou des membres du board.

Il peut s’agir d’un simple problème de communication, où il pourra utiliser des techniques de CNV ou de PNL.

Il peut s’agir de croyances limitantes, ou de valeurs mal adaptées, où des techniques de PNL sont très performantes.

Il peut s’agir de surcharge mentale, où la PNL est tout aussi efficace.

Il peut s’agir de motivations, voire d’image que le dirigeant a de lui-même.

Enfin, le coach pourra confirmer que le dirigeant n’a pas le potentiel pour progresser autant que nécessaire. Il pourra alors préparer le terrain à des recrutements.

Comment convaincre le dirigeant ?

Convaincre un dirigeant d’utiliser les services d’un coach est, en France, souvent difficile. Alors qu’il est normal, pour un patron américain, d’y avoir recours. En réalité, le coach n’est qu’un enseignant des techniques d’intelligence émotionnelle. Des formes d’intelligence qu’on n’apprend pas à l’école. Il n’y a rien de honteux à se former à ces techniques.

C’est d’ailleurs de cette manière que je parviens à convaincre des dirigeants. Le coach n’est pas un gourou, ce n’est pas un psychologue ni un thérapeute. C’est un formateur et un spécialiste dans des techniques d’intelligence émotionnelle et de comportement.

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